Après le psy, la philothérapie?

Samedi, 10 janvier 2009

Valérie Fromont

La philosophie sort de l'université pour aider à mieux vivre et s'orienter.• La Suisse alémanique compte déjà une vingtaine de cabinets de consultation philosophique. • Mais la philo reste impuissante à guérir les maladies psychiques.
«Peux-tu me dire, Socrate, si la vertu s'enseigne?» Cette question ouvre le Ménon, un discours écrit par Platon 380 ans avant Jésus-Christ. Elle pourrait être posée aujourd'hui dans l'un des cabinets de consultation philosophique qui fleurissent un peu partout aux Etats-Unis, en Europe et en Suisse. Le dialogue, l'analyse critique et la sagesse des Anciens y font office de pharmacopée. S'il est un marché qui ne connaît pas la crise, c'est assurément celui de l'âme. Depuis quelques années, la philosophie est sortie de la sphère académique, happée par l'intérêt croissant du grand public pour cette discipline. Cet engouement se nourrit de l'espoir que la philosophie ait des vertus thérapeutiques et puisse apporter des réponses aux problèmes existentiels, comme une échappée belle vers le bonheur.

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/0f009dac-eefb-11dd-b87c-1c3fffea55dc/Apr%C3%A8s_le_psy_la_philoth%C3%A9rapie

Σχόλια